Depuis le 1er janvier 2025, la réforme du régime invalidité-décès (RID) de la CARMF est entrée en vigueur. Annoncée en toute discrétion fin 2024, elle modifie en profondeur les règles du jeu pour les médecins libéraux.
Le but affiché ? Plus d’équité. Mais dans les faits, une question s’impose : votre protection sociale est-elle encore adaptée à votre réalité ?
1. Un système plus progressif… mais pas sans flou
Jusqu’à fin 2024, les cotisations étaient réparties entre trois classes (A, B, C), selon les revenus. Un système simple en apparence, mais pénalisant pour les praticiens entre deux seuils.
Depuis 2025, place à un modèle mixte :
- Une cotisation forfaitaire de 434 €, commune à tous les médecins.
- Une part proportionnelle de 0,4 % des revenus, jusqu’à un plafond de 141 300 €.
- Les revenus inférieurs à 47 100 € restent soumis à une cotisation de 623 €, afin d’éviter une hausse brutale.
Plus progressif ? Oui. Plus lisible ? Pas nécessairement. Ce nouveau cadre modifie la logique entre ce que vous versez… et ce que vous touchez.
2. Des prestations révisées… mais à géométrie variable
Des ajustements sont bienvenus :
- Les indemnités journalières (à compter du 91e jour) deviennent proportionnelles pour les anciens profils « classe B ».
- La rente d’invalidité se base désormais sur le revenu le plus élevé des trois dernières années : un critère plus réaliste.
Mais ces évolutions ne bénéficient pas à tous :
- Les hauts revenus cotisent plus, sans garantie d’une contrepartie à la hauteur.
- Les médecins en cumul emploi-retraite perdent tout droit au RID : plus de rente d’invalidité, plus de capital décès, plus d’IJ longue durée. Une exclusion lourde de conséquences si elle passe inaperçue.
3. Concrètement, quelles sont les conséquences pour vous ?
Chaque profil est concerné. Quelques exemples :
- Un jeune médecin, en début d’installation, pourrait négliger sa montée en charge et se retrouver sous-couvert.
- Un praticien à revenu intermédiaire paiera plus… sans pour autant bénéficier d’une meilleure protection.
- Un médecin en cumul retraite pourrait se croire protégé alors qu’il ne bénéficie plus d’aucune couverture.
Ignorer ces changements, c’est prendre le risque d’être mal couvert au pire moment.
4. Pourquoi agir maintenant ?
La réforme redistribue les cartes. Elle impose à chaque médecin de repenser sa protection sociale.
Car sans révision de vos garanties actuelles, vous pourriez cotiser plus, sans contrepartie réelle.
C’est précisément là qu’intervient Libassurance.
5. Libassurance, votre partenaire prévoyance
Spécialiste de la protection sociale des professionnels de santé, Libassurance vous accompagne pour anticiper les conséquences de cette réforme.
Grâce à un audit personnalisé, vous pourrez :
- Vérifier si votre couverture est toujours cohérente avec votre situation.
- Identifier les éventuels manques créés par le nouveau régime.
- Mettre à jour vos contrats, ou renforcer vos garanties si nécessaire.
- Préserver votre tranquillité d’esprit et celle de vos proches
6. Ce qu’il faut retenir
La réforme CARMF 2025 représente une évolution importante de votre couverture, avec des ajustements qui visent à mieux répondre aux besoins des médecins libéraux. Ce n’est pas simplement un changement technique, mais un réajustement qui peut avoir un impact sur vos cotisations et vos prestations.
Prenez le temps de faire un point sur votre situation actuelle pour vérifier que votre protection reste adaptée à vos besoins. Avec l’accompagnement de Libassurance, vous pourrez ajuster vos garanties et vous assurer que votre couverture est toujours en phase avec vos attentes.